Loin de moi l'idée d'en faire une héroïne ou d'oublier sa participation à un gouvernement fossoyeur des derniers idéaux de liberté et d'égalité... mais bordel, je dois reconnaître que cette femme à la classe, qu'elle me semble honnête, sincère, engagée et enflammée. Elle a des jolis mots auxquelles se joint un joli fond. Et quand je l'entends déclamer, parler d'amour, citer Fanon, Césaire ou Gontran Damas, répondre avec subtilité et fermeté aux aboiements de quelques canidés de droite ou d'ailleurs, elle me redonne un peu espoir en cette politique institutionnelle que j'aime tant étriller dans ce recoin du net.

A ceux qui sont déçus (et je vous comprends), à ceux qui ne s'intéressent pas à la politique, mais aussi à ceux qui lui ont bavé dessus, répétant les dialogues vomitifs de leurs gourous soralodieudonnesques, je vous offre ce passage (un parmi tant d'autres) qui claque comme une gentille giffle.

Quand Christiane parle, on l'écoute et on ferme sa gueule.

Retour à l'accueil